Articles de presse

L’association Ambulanciers Sans Frontières

intervient en Afrique

Jean-Luc Guéry et Guilliane Freon veulent créer un réseau d’ambulances au Congo. © Droits réservés

 L’association des Ambulanciers SansFrontières mène de nombreuses actions. Le point avec son président, Jean-Luc Guéry.

Même pendant la crise sanitaire, les bénévoles de l’association Ambulanciers sans frontières ont démarré un nouveau projet, avec la création d’un service d’ambulance au Congo et un autre de prévention santé pour les nomades dans le désert.

Jean-Luc Guéry, président, rappelle le sens des missions : « D’abord celles d’urgence, car nous intervenons dans les situations de catastrophe ou de conflit ; puis les missions de développement pour aider une structure ou un pays à réhabiliter ou créer un service défaillant ».

Améliorer la prise en charge des victimes

Le projet de prise en charge des victimes d’accidents de la circulation au Congo est mis en place « sur un axe routier de 500 kilomètres entre Pointe-Noire et Brazzaville, car de nombreux accidents font beaucoup de victimes ».

Sur place, une association a commencé à se mobiliser pour améliorer la prise en charge des victimes : « Elle a pris contact avec notre association, car il n’existe aucun service de secours à moins de quatre heures de route pour se rendre à un hôpital. Nous souhaitons notamment créer un service d’ambulances, mettre en place une formation d’assistants ambulanciers… », confirme le président.

En revanche, le projet de développement d’un réseau d’ambulances en Guinée, à Conakry, est stoppé « en raison du coup d’état », informe Jean-Luc Guéry.

De même, au Niger, les nomades dans le désert sont souvent éloignés d’un centre de soins : « Si l’un d’entre eux à une crise d’asthme, il est au moins sept jours de chameau pour aller à l’hôpital. Pour 2022, nous préparons une formation de formateurs pour permettre aux nomades de prendre contact avec un médecin, car ils sont tous équipés d’un smartphone. C’est de la télémédecine », précise Guilliane Fréon, la secrétaire.

La République du Centre : Publié le 05/10/2021

——————————————————————————————————————–

La Republique de Centre
du 7 janvier 2019
L’image contient peut-être : 5 personnes, personnes souriantes, personnes debout

L’association cherche des fonds pour la réalisation du projet

Les responsables de l’association cherchent des financements pour acheter des ambulances.

Les responsables de l’association Ambulanciers Sans Frontières veulent réduire le taux de mortalité des bébés à la naissance en Guinée en créant un service d’ambulance et un Samu pédiatrique.
Jean-Luc Guéry, président de l’association et Aliou Barry, pédiatre à Orléans et d’origine Guinéenne, ont constaté un taux de mortalité très élevé en Guinée : « 41 bébés sur 1.000 décèdent avant l’arrivée à la maternité. En France, le taux est de 2 pour 1.000. De plus, en Guinée, le transport se fait à moto ou en voiture, sans soins, ce qui n’arrange rien » insiste le pédiatre.
Après une mission d’évaluation
L’association vient donc de mettre en place un projet avec pour objectif la réduction à 21 décès pour 1.000 en 2020. Une mission d’évaluation menée sur place en octobre 2016 et plusieurs réunions ont également permis de définir trois programmes : « une formation médicale et paramédicale concernant la prise en charge des nouveau-nés, la création d’un service d’ambulance mère-enfant et celle d’un Samu pédiatrique », énumère le président.
Ce projet vient d’ailleurs d’être retenu lors du forum national consultatif sur la santé néonatale qui s’est déroulé les 22 et 23 novembre 2018 à Conakry (Guinée), sous l’égide de l’Unicef. Trois cents médecins spécialistes de néonatalogie d’une dizaine de pays d’Afrique y étaient réunis ainsi que des représentants de la Suisse et, pour la France, de membres de l’association Ambulanciers sans frontières.
« L’objectif est de rendre disponible des ambulances adaptées et équipées, avec du matériel médical, du personnel formé…, explique Aliou Barry. Nous sommes donc chargés avec le CHU (Centre hospitalier universitaire) de Lausanne de coordonner cette action : formation du personnel médical et paramédical et aussi de trouver des moyens financiers pour acheter deux ambulances et leur équipement. »
Pratique. Ambulanciers sans frontières 5, place Sainte-Beuve, 45100 Orléans.